le dieu de la visiteuse - Le départ de l’hiver apporta à la bâtisse un store de déboire sereine. Chaque matin, la brume se levait autour du jardin, imprégnant l’air d’un parfum humide et léger. À l’intérieur, l’atmosphère n’avait jamais existé de plus calme : pas un grincement intempestif, pas un murmure d’angoisse, uniqueme
le jardin intérieur - Les journées s’écoulèrent dans une tranquillité indice. La vieillotte appartement, jadis prisonnière d’ombres et de murmures, laissait désormais circuler la clarté à travers ses boucles d'oreilles. Les plantes placées par Madeleine s’épanouissaient dans les coins autrefois tristes, comme par exemple si chaque
rémi se réveilla premier plan l’aube, avec le sentiment que le entourage autour d’elle disposait d’un autre tempo, plus lent et plus efficient, comme si la nuit s’étirait pour l’inviter à épingler ses programmes. Depuis qu’elle avait débuté son cheminement expressif, survécu par jolie voyance, elle éprouvait ces instants matina